Proclamation pour ordonner ou défendre quelque chose.
Il signifiait aussi le fait pour le suzerain de convoquer les nobles pour le servir à la guerre, soit eux-mêmes en personne, soit par un certain nombre de gens armés, proportionnellement au revenu et à la qualité de chaque fief. Il s'est dit aussi, et plus ordinairement, du corps même de la noblesse qui pouvait être ainsi convoqué. Dans cette acception, on ne l'emploie guère sans le rapprocher de l'expression arrière-ban.
Il signifiait aussi exil imposé à quelqu'un par proclamation. Il a gardé ce sens dans l'expression être en rupture de ban qui se dit d'un individu placé sous la surveillance de la haute police et qui, étant dans l'obligation de rester dans la circonscription territoriale qui lui a été assignée comme résidence, revient dans les lieux où tout séjour lui a été interdit.
Mettre quelqu'un au ban de l'opinion publique : le déclarer, le proclamer indigne de toute considération.